avec l’aide de Seb BRZ

N’avez-vous jamais eu envie de vous asperger d’un vin, de vous délecter de ses fragrances, de les porter à même la peau ?
 Chaque parfum trouve son expression sur la personne qui le porte. Le vigneron serait-il cela, une peau, une « patte » qui personnalise le terroir, le cépage ? Un jour vous portez votre nez au-dessus du verre dans lequel repose votre nectar. Il faut souvent avoir beaucoup dégusté pour analyser les arômes, arriver à les sortir des effluves de l’alcool. Et là, vous vous souvenez : le cassis, la violette, le musc, les épices…


Une odeur peut parfois nous emmener ailleurs, nous ramener loin dans notre passé ou nous faire revivre une émotion, un  sentiment.
 J’ai posé mon nez sur tant de nectars, mon cerveau conditionné par la couleur. C’est pour cela que j’aime tant la verrerie noire. Elle nous enlève ce premier sens dont on se sert en dégustation, la vue, pour n’utiliser en premier que « le nez ».
 Le vin se fait alors parfum, ne se livrant à notre compréhension qu’à travers sa décomposition en arômes  primaires, secondaires et tertiaires, que notre mémoire olfactive a patiemment accumulés, sans prendre garde,  depuis notre enfance et jusqu’à notre vie d’adulte.
 Mais ce qu’il y a de merveilleux avec le vin, c’est que l’on peut le déguster et accéder ainsi à la sensualité de son parfum.